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MAUDIT SOIS-TU

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Neuf heures sonnait a peine, quand on dut l’emmener a l’Hôpital du Canapé-Vert. Cela m’était complètement égal. Qu’elle meure ! De toute façon, je n’ai pas demande qu’elle developpe son fœtus. QU’elle s’étouffe, peu importe. Cette femme devenue mastodonte, je la haïssais de toutes mes forces. Qu’elle pouvait être ironique en hurlant le nom de Dieu a tout bout-de-champ. A ce que je sache, ce n’est certainement pas le Tout-Puissant qui l’avait mise dans cet état. Je pense plutôt que son cirque était du a sa cervelle de moineau, sa libido beaucoup trop active., son manque de maturité  je regardais mon paternel  joyeux et  angoissé a la fois. Soudain la gourde poussa un dernier cri…

Une semaine plus tard, tout me semblait différent, ce moins que rien respirait de ses petits poumons. Et quand les proches se mettaient a l’admirer, j’entendais comme un introït. Du coup, on ne se faisait plus attention a moi, j’étais totalement introvertie. Je m’étais baptisée l’Invalide. Il ne me manquait plus que cela, une fécondation de cellules reproductrices. Je voyais le monde en noir, d’autant plus que la planète se passait de moi. Quant a ce petit être, il me souriait quand je le regardais et me tendait les bras. Il était si mignon avec ses  yeux  perçants, son bout de nez. Pourtant, il ne fallait pas que je m’emporte, après tout, ce n’était qu’un bambin. Quelquefois, j’aurais voulu le tuer, l’asphyxier me serait favorable mais fallait-il qu’il en souffre, il n’est qu’un innocent avais-je pense. Alors, qui était le coupable de cette jalousie sans fin : père, marâtre, le petit, mon entourage. Aucun d’eux, c’était quelqu’un que je comprenais parfaitement. Cette  personne n’était nulle autre que moi. Il ne me restait plus qu’une dernière chose.

Disparaitre.

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